20 Août LEVER DE SOLEIL SUR LES ALPES
Allez c’est parti, il est deux heures du matin et le réveil sonne.
Oui nous avions décidé de partir à la fraiche pour assister à un lever de soleil sur les alpes et nous avons choisi la pointe de Miribel sur les hauteurs de Boëge. La randonnée est facile et le sol pas trop encombré pour marcher de nuit.
Arrivé au parking des granges pas de temps à perdre car le soleil ne nous attendra pas, 3h30 départ de la ballade et direction le sommet de la pointe situé à environ 1h30 de marche.
Les frontales en actions toute la troupe s’avance dans la nuit sur un sol plutôt détrempé par toutes ces intempéries. AHHHH partir avec des femmes en randonnée et marcher dans la boue nous a valu quelques cris de désespoir plutôt que de joie !!!!!!
Nous sommes arrivés au sommet de la pointe de Miribel aux alentours de 5h00 dans une fraicheur digne d’un mois d’octobre mais c’était magnifique. Ce silence au pied de la vierge nous récompensait de notre montée.
Lever du soleil sur les Alpes vu depuis le sommet de la pointe de Miribel, a Villard, le 18 aout 2014, photo Gilles BERTRAND
En attendant le dieu soleil nous avons tué le temps en faisant une petite séance de lightpainting, rigolo à faire en montagne.
Séance de light painting en attendant le lever du soleil au sommet de la pointe de Miribel, a Villard, le 18 aout 2014, photo Gilles BERTRAND
Et puis le soleil a commencé à pointer son nez, l’aube était là. Les montagnes ont commencé à se découper dans ce ciel bleu-noir dans ce halo de lumière orangée, les lumières des villes dans la vallée étaient encore allumées, spectacle magnifique qui vous permet de tout oublier, quel soin anti-stress et anti déprime.
Mes filles et ma femme contemplent le lever du soleil sur les alpes depuis la pointe de Miribel
Quoi de mieux qu’un petit poème pour décrire ce magnifique spectacle qu’est un lever de soleil sur les Alpes.
Je ne sais pas qui l’a écrit, il n’y avait aucun crédit mais il m’a plu alors je le partage avec vous.
« Pas un seul nuage, pas même un léger voile
Ne ternissait les cieux d’un bleu profond et pur;
Nous méditions, assis, sous la voûte d’azur
En guettant les lueurs qui précèdent l’étoile.
L’air, empli du ramage des oiseaux dans les bois,
Berçait les frondaisons d’une brise encore fraîche ;
Soudain les rayons d’or, fusant comme des flèches,
Scintillent à travers les feuillages qui flamboient.
Puis l’astre dans le ciel, majestueux, s’élève,
Dominant l’univers tel un roi tout puissant,
Chassant de son diadème aux feux éblouissants
Les ombres de la nuit, ses doutes et ses rêves.
Accueillant l’offrande des souverains rayons,
Nos âmes inondées par la béatitude,
Et nos cœurs débordants d’infinie gratitude
S’absorbent en une céleste communion.
Puis il nous vient alors cette impression profonde,
Bercés par la nature en son cadre harmonieux,
Que nous sommes ici, sous l’œil même de Dieu,
A notre vraie place, tout au centre du monde. »
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